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Métro du Caire - Égypte

Sogelerg,
une ingénierie de l’électricité et du génie civil issue

de deux grands groupes industriels français

Sogelerg est née du rapprochement, amorcé en 1966, de deux grands groupes français de l’électricité
et du génie civil : la CGE (Compagnie générale d’électricité) et la SGE (Société générale d’entreprises),
actuel VINCI. Fondés respectivement en 1898 et 1908, ces deux groupes avaient développé des activités
d’ingénieur-conseil que chacun avait regroupées au sein d’une filiale : la Cegelerg (Compagnie générale
d’études électriques - 1947) pour la CGE et la Sogei (Société générale d’exploitations industrielles –
1923) pour la SGE. À l’occasion de leur rapprochement, les deux groupes fusionnèrent ces filiales pour
fonder Sogelerg (1971). Regroupant environ 200 personnes, cette société se consacre à ses débuts
à trois marchés principaux hérités de ses actionnaires historiques : les installations industrielles,
la production et la distribution d’électricité, le génie civil et les infrastructures de transport.
En 1973, la nomination de Pierre Suard à la tête de Sogelerg marque un tournant. Il encourage en
effet la jeune société à s’émanciper, à s’affirmer sous son nom propre en tant qu’ingénierie moderne,
capable de rivaliser avec les meilleurs bureaux d’études de l’époque. Très rapidement son carnet de
commandes prend de l’ampleur, notamment à l’international, les pays en développement bénéficiant
alors d’importants financements pour leurs infrastructures. Dans le cadre de ces grandes opérations
à l’export, Sogelerg travaille généralement au sein de groupements d’entreprises françaises : Sofrelec
(ingénierie électrique), Ingéroute (ingénierie routière), Interinfra (pilotage et réalisation de métros).
En France, elle consolide son ancrage géographique en créant des filiales régionales : Sogelerg Sud-
Ouest à Bordeaux et Toulouse, Sogelerg Sud-Est à Aix-en-Provence, et Région nantaise.

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